"Le Noir ignore que ses ancêtres, qui se sont adaptés aux conditions matérielles de la vallée du Nil, sont les plus anciens guides de l'humanité dans la voie de la civilisation"Cheikh Anta Diop
"Le Noir ignore que ses ancêtres, qui se sont adaptés aux conditions matérielles de la vallée du Nil, sont les plus anciens guides de l'humanité dans la voie de la civilisation"Cheikh Anta Diop
L’origine africaine de la Nativité et de la fête de Noël
Les thèmes de la Naissance du Fils de Dieu qu’on retrouve dans le Christianisme, sont des thèmes dont l’origine se situe en Afrique, dans la vallée du Nil. Ils prennent leurs racines dans la légende du personnage divin Isis et de son enfant Horus, lui-même équivalent divin du Pharaon.
Le pharaon était donc l’enfant divin, le fils de Dieu, l’enfant choisi à travers sa mère, et envoyé par Dieu pour guider le peuple en tant que roi.
Ainsi la filiation spirituelle et divine du roi était relatée sur les murs et les fresques de l’époque pharaonique. Et les étapes de la naissance divine les voici retranscrites dans ces dessins du temps de la pharaon Hatchepsout, la femme la plus influente de l’antiquité, la femme noire qui a eu le plus de pouvoir dans l’histoire humaine :
Voilà la trame complète de la naissance divine du fils de Dieu, du pharaon, dans la civilisation pharaonique.
Certaines de ces scènes se retrouvent dans les étapes de la naissance de l’enfant divin du christianisme. Voici ces scènes:
Comme on peut le voir, le Christianisme s’est inspiré de ces scènes de l’époque pharaonique pour tracer l’histoire de la naissance de son fils de Dieu. Un autre complément d’information sur la source originelle de cette naissance divine vient du livre Nations Nègres et Culture de Cheikh Anta Diop, où il nous dit à la page 145 que:
«Plutarque dans Isis et Osiris relate que ce dernier dieu est né le premier des cinq jours épagomènes, comme l’écrit Moret, c’est-à-dire le 361eme jour de l’année, ce qui correspond compte tenu de la réforme du calendrier au 26 décembre. Le pape Jules Ier (4ème Siècle) a fixé la naissance du Christ au 25 décembre ; mais nous savons que le Christ n’a pas eu d’Etat-Civil et que personne ne connait sa date de naissance. Qu’est ce qui a pu inspirer le pape Jules Ier pour le choix de cette date qui est à un jour près de celle de la naissance d’Osiris si ce n’est la tradition égyptienne perpétuée par le calendrier romain ?
Cela devient manifeste lorsqu’on associe à la naissance du Christ l’idée d’un arbre : tout ceci serait éminemment arbitraire si l’on ne savait pas qu’Osiris était aussi le dieu de la végétation : on le peignait même quelque fois en vert à l’image de cette végétation dont il symbolisait la renaissance. Son symbole est un arbre aux branches coupées, qu’on dressait pour annoncer la résurrection de la vie végétale. Il y avait donc là un rite agraire très marqué caractérisant une société sédentaire.
Ce symbole végétal d’Osiris s’appelait Djed en égyptien ; en wolof on a
Djed : debout, dressé, planté droit…
Djed-Djed-aral : Bien debout (intensification de Djed)
Djan : vertical
Djen : un pieu
Telle serait donc l’origine lointaine de l’arbre de noël et l’on voit une fois de plus, en remontant le cours du temps, que plus d’un trait de la civilisation occidentale dont on a oublié l’origine, ne perd son caractère injustifiable que si on le rattache à sa souche négro-égyptienne.»
Epiphane et Plutarque rapportent ensuite pendant l’occupation romaine de l’Egypte, une célébration d’Osiris le 25 Décembre, c’est-à-dire au cours du solstice d’hiver (Hommages à Maarten J. Vermaseren, Volume 2, page 705).
La fête de Noël et la plupart des thèmes qui sont associés (fils de Dieu, 25 Décembre, arbre de Noël, etc), sont des éléments que le christianisme a plagié et déformé à partir des traditions osiriennes des Africains de la vallée du Nil.