L’écriture pharaonique est souvent connue sous le nom hiéroglyphes. C’est la première et la plus ancienne écriture connue dans toute l’histoire de l’humanité (voir les travaux du Professeur allemand Gunther Dreyer). Nos ancêtres de la vallée du Nil l’appelaient (leur écriture), «Medou Neter ». Le terme « Medou » signifie : «Paroles», et le terme de «Neter» renvoie à la divinité, à l’être divin (Dieu). Le terme «Medou Neter» signifie donc « les paroles du Dieu ».
Dans l’enseignement religieux de nos ancêtres, la parole créatrice ou le verbe créateur fait partie du processus de création de l’univers par le créateur. Ainsi toutes choses (animaux, êtres humains, végétaux, astres, etc..) furent crées par la parole divine créatrice ou le verbe créateur. C’est pourquoi les signes utilisés pour écrire les Medou Neter (hiéroglyphes), sont des signes tirés de la nature (plantes, animaux, végétaux, êtres, etc..), la nature existante sous nos yeux (animaux, végétaux, plantes, êtres humains, etc.…) étant le résultat de la création du monde par la parole divine créatrice ou le verbe créateur.
Les Medou Neter (hiéroglyphes), signes tirés de la nature (qui est sacrée puisque créée par le créateur) sont donc les Paroles du Dieu (Amon), et sont donc de ce fait une écriture sainte, une écriture sacrée.
Les grecs, lorsqu’ils viendront s’instruire et étudier en Egypte, prendront connaissance de tout cela, c’est ainsi qu’ils traduiront le terme Medou Neter (les paroles du Dieu en Langue Pharaonique), par les termes grecs Hieros, qui signifie : sacré (é) et Gluphein qui signifie : gravure.
Ces termes grecs donneront le mot hiéroglyphes en Français. Donc le terme « hiéroglyphes » signifie étymologiquement écriture sainte ou écriture sacrée, et renferme dans sa signification, le caractère sacré de cette écriture.
En guise de parenthèse on peut rajouter à cela que c’est à partir de cette écriture sainte (hiéroglyphes) que les grecs, après avoir étudié, appris et puisé leurs savoirs en Egypte, formeront plus tard l’alphabet grec, le premier ancêtre de l’alphabet moderne, comme l’explique l’égyptologue française de renommée internationale Christiane Desroches Noblecourt, dans son livre le fabuleux héritage de l’Égypte , page 131:
«Et c’est ainsi que LA PREMIÈRE INSCRIPTION GRECQUE EN LETTRES ARCHAÏQUES MONUMENTALES DEMEURE CONSERVÉE, NON PAS EN HELLADE (GRECE), MAIS EN ÉGYPTE, PORTANT EN ELLE LES SIGNES (HIÉROGLYPHES) DONT L’ORIGINE ÉTAIT LE PAYS DE SESOTRIS ET DE RAMSES».
Les Paroles du Dieu (Medou Neter en langue pharaonique) connues mondialement sous le nom de hiéroglyphes, sont donc à l’origine des écritures grecques (premières écritures grecques), mais aussi et surtout à l’origine du concept de PAROLE DE DIEU OU D’ÉCRITURE SAINTE , concept repris plus tard par les religions révélées (Judaïsme Christianisme, Islam), puisque toutes ces religions appellent toutes leur livre sacré, LA PAROLE DE DIEU ou L’ÉCRITURE SAINTE.
Donc c’est l’écriture de nos ancêtres depuis la vallée du Nil qui est à l’origine du concept de parole de Dieu qu’on entend un peu partout aujourd’hui sans que la plupart des gens qui parlent de « parole de Dieu » dans leurs lieux de culte religieux ne sachent d’où cela vient, Nos ancêtres connaissaient donc la PAROLE DE DIEU depuis de très nombreux millénaires.
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