Que dit la Grèce et ses historiens célèbres (Diodore de Sicile, Hérodote, etc…) au sujet de la civilisation de nos ancêtres de la Vallée du Nil ? Juste à travers ces quelques passages non exhaustifs, laissons la parole à des auteurs grecs afin d’avoir un aperçu de ce qu’ils ont rapporté au sujet de la civilisation égypto-nubienne :
Au sujet de l’origine africaine de l’humanité
« Les Éthiopiens sont les premiers de tous les hommes, et que les preuves en sont évidentes. D’abord, tout le monde étant à peu près d’accord qu’ils ne sont pas venus de l’étranger, et qu’ils sont nés dans le pays même, on peut, à juste titre, les appeler Autochtones ; ensuite il paraît manifeste pour tous que les hommes qui habitent le Midi sont probablement sortis les premiers du sein de la terre. Car la chaleur du soleil séchant la terre humide et la rendant propre à la génération des animaux, il est vraisemblable que la région la plus voisine du soleil a été la première peuplée d’êtres vivants.»
Diodore de Sicile, livre 3, 2
Avant toutes choses rappelons ici que le mot « éthiopien » veut dire visage brulé (donc visage noir en grec) et était un mot utilisé autrefois par les grecs pour désigner les populations noires. Le mot Ethiopie n’avait rien à avoir à l’origine avec ce pays qu’on appelle l’Ethiopie actuellement. Par Ethiopie, les grecs anciens désignaient donc la terre des visages brulés, c’est-à-dire l’Afrique. Les grecs savaient donc que notre continent est le berceau de l’humanité
Au sujet de l’origine africaine des anciens Egyptiens
«Les Éthiopiens disent que les Égyptiens sont une de leurs colonies qui fut menée en Égypte par Osiris.»
Diodore de Sicile, livre 3, 2
«Ils (les Éthiopiens) disent, en outre, que la plupart des coutumes égyptiennes sont d’origine éthiopienne, en tant que les colonies conservent les traditions de la métropole ; que le respect pour les rois, considérés comme des dieux, le rite des funérailles et beaucoup d’autres usages, sont des institutions éthiopiennes ; enfin, que les types de la sculpture et les caractères de l’écriture sont également empruntés aux Éthiopiens. Les Égyptiens ont en effet deux sortes d’écritures particulières, l’une, appelée vulgaire, qui est apprise par tout le monde ; l’autre, appelée sacrée, connue des prêtres seuls, et qui leur est enseignée de père en fils, parmi les choses secrètes. Or, les Éthiopiens font indifféremment usage de l’une et de l’autre écriture.»
Diodore de Sicile, Bibliothèque historique, 3, 3
Les grecs savaient donc que les Egyptiens venaient du continent, et de nulle part ailleurs, et y avaient puisé toute leur culture, leurs traditions et leurs coutumes.
Au sujet de l’origine africaine de la civilisation grecque
« C’est ce qu’attestent unanimement les plus sages d’entre les Grecs. Solon, Thalès, Platon, Eudoxe, Pythagore et suivant quelques-uns, Lycurgue lui-même, qui voyagèrent en Egypte et y furent éduqués par les prêtres du pays. On dit qu’Eudoxe fut instruit par Conuphis de Memphis, Solon par Sonchis de saïs, Pythagore par Enuphis l’Héliopolitain»
Plutarque, Traité d’Isis et Osiris.
« Nous y avons vu (En Égypte) des édifices consacrés jadis au logement des prêtres, mais ce n’est pas tout, on nous montra aussi la demeure (en Égypte) de Platon et d’Eudoxe : car Eudoxe avait accompagné Platon jusqu’ici. Arrivés à Héliopolis, ils se fixèrent et tous deux vécurent là treize ans dans la société des prêtres (…) Ces prêtres, si profondément versés dans la connaissance des phénomènes célestes, étaient en même temps des gens mystérieux, très peu communicatifs, et ce n’est qu’à force de temps et d’adroits ménagements, qu’Eudoxe et Platon purent obtenir d’être initiés par eux à quelques-unes de leurs spéculations théoriques.»
Strabon, Géographie, Livre XVII
« Et si le monde leur doit (aux Égyptiens) de savoir aujourd’hui combien de fractions de jours il faut ajouter aux 365 jours pleins pour avoir une année complète, les Grecs ont ignoré la durée vraie de l’année et bien d’autres faits de même nature, jusqu’à ce que des traductions en langue grecque des mémoires des prêtres égyptiens aient répandu ces notions parmi les astronomes modernes,…»
Strabon, Géographie, Livre XVII
« Thalès, fils d’Examyas, de Milet, Phénicien d’après Hérodote. Il porta le premier le nom de Sage. En effet, il trouva que l’éclipse du soleil provient de ce que la Lune lui fait écran ; il fut le premier Grec à découvrir la Petite Ourse, les solstices et la taille ainsi que la nature du soleil. L’eau est le principe des éléments. Il reçut en Égypte l’éducation des prêtres».
Platon la république, X, 600 a, Scolie
« Pythagore a appris des Égyptiens sa doctrine sur la parole sacrée, la géométrie, les nombres et aussi la transmigration de l’âme qui passe en toute espèce animale».
Diodore de Sicile, Livre 1
« C’est ainsi que Thalès l’accueillit (Pythagore) avec joie et ayant admiré sa supériorité par rapport aux autres jeunes gens, ayant reconnu qu’elle était plus grande et dépassait même la réputation qui l’avait précédé, il lui donna part à toutes les connaissances dont il disposait et invoquant sa propre vieillesse et sa faiblesse, il l’exhorta à cingler vers l’Égypte et à aller rencontrer tout particulièrement les prêtres de Memphis et Diospolis, c’est d’eux en effet, que lui aussi disait-il, avait acquis le bagage qui lui avait valu auprès du vulgaire le nom de sage (…)
C’est pourquoi il se rendit auprès de tous les prêtres, s’instruisant auprès de chacun d’entre eux sur tout ce en quoi chacun d’eux était sage. Il passa ainsi 22 ans en Egypte dans le secret des temples à s’adonner à l’astronomie et à la géométrie et à se faire initier non pas superficiellement ni n’importe comment, à tous les mystères des dieux (…) Pythagore acquit en Egypte la science pour laquelle on le considère en général comme savant ».
Jamblique, Vie de Pythagore
« C’est en Égypte à mon avis, que la géométrie fut inventée, et c’est de là qu’elle vint en Grèce ».
Hérodote, Livre II, 109
« Les Égyptiens avaient inventé les premiers l’année, et qu’ils l’avaient distribuée en douze parties, d’après la connaissance qu’ils avaient des astres ».
Hérodote, Livre II, 4
Ces écrits montrent que les grecs reconnaissaient eux même de leurs propres bouches être allés apprendre la science et les connaissances pour lesquelles ils sont célèbres auprès de nos ancêtres égyptiens. Autrement dit les Grecs, que l’Occident présente officiellement comme à l’origine de la plupart des savoirs, reconnaissaient avoir été les élèves des Africains.
Au sujet de l’origine africaine de la spiritualité
« Les Éthiopiens ont les premiers enseigné aux hommes à vénérer les divinités, à leur offrir des sacrifices, à faire des pompes, des solennités sacrées et d’autres cérémonies, par lesquelles les hommes pratiquent le culte divin. Aussi sont-ils partout célèbres pour leur piété ; et leurs sacrifices paraissent être les plus agréables à la divinité.»
Diodore de Sicile, Livre3, 2
« La Grèce a reçu de l’Égypte presque tous les noms de ses divinités (…) mes recherches m’en ont convaincu (…) Voilà donc des coutumes que les Grecs ont prises à l’Égypte et j’en signalerai d’autres encore (…) Pour les grandes fêtes religieuses, les processions et les offrandes aux dieux, ce sont assurément les Égyptiens qui les ont instituées les premiers et les Grecs les ont apprises d’eux (…)»
Hérodote Livre II, 50
« Les égyptiens sont les plus scrupuleusement religieux de tous les hommes »
Hérodote Livre II, 37
« Les Égyptiens sont les premiers à avoirs énoncé cette doctrine, que l’âme de l’homme est immortelle ».
Hérodote Livre II, 123
Ces écrits montrent que les grecs reconnaissaient eux-mêmes que ce sont nos ancêtres qui ont appris aux autres peuples, y compris à eux-mêmes les grecs, la connaissance de Dieu, des notions comme la vie éternelle (la vie après la mort liée à l’immortalité de l’âme), etc.
Voilà le genre de chose que la civilisation classique de l’Europe (la Grèce) a dit au sujet de la civilisation africaine ancienne. Dans toute la tradition grecque, les grecs qui côtoyaient pourtant plusieurs peuples de l’antiquité et qui les connaissaient, affirment avoir reçu leurs connaissances des Africains de la Vallée du Nil et affirment avoir été civilisés par nos ancêtres. Ils affirment que nos ancêtres sont à l’origine de toutes ces choses (spiritualité, sciences, etc.) et toutes les recherches scientifiques effectuées en ce sens confirment les propos des grecs.
La Grèce n’a jamais créé elle-même de civilisation. Tout le récit sur le miracle grec aujourd’hui et la Grèce comme berceau des sciences est une falsification pure et simple, opérée pour le projet de Suprématie Blanche de l’Occident depuis sa Renaissance.
Ainsi, Cheikh Anta Diop nous a dit « En disant que ce sont les ancêtres des Nègres, qui vivent aujourd’hui principalement en Afrique Noire, qui ont inventé les premiers les mathématiques, l’astronomie, le calendrier, les sciences en général , les arts, la religion, l’agriculture, l’organisation sociale, la médecine, l’écriture, les techniques, l’architecture (…) en disant tout cela on ne dit que la modeste et stricte vérité, que personne, à l’heure actuelle, ne peut réfuter par des arguments dignes de ce nom ». (Cheikh Anta Diop, Nations Nègres et Culture, Page 401).
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