De l’importance de la géostratégie pour l’Afrique
Dans cette citation, Malcolm X invitait les Africains à des analyses géostratégique et géopolitique sur le monde et sur la situation de l’Afrique dans le monde. Ces analyses permettent l’étude des relations entre les pays et leurs rapports de force. Cela permet de savoir se positionner sur la scène internationale en fonction de ses propres priorités.
Mais lorsque qu’un continent comme le nôtre est dominé et opprimé, il n’est plus apte à faire correctement sa géopolitique et sa géostratégie. C’est pourquoi depuis les époques de l’esclavage (arabe et occidental) et de la colonisation, les Africains – malgré tous les défis qui leur font face – n’ont plus su analyser ce qui se passait souvent sans eux, et aussi contre eux, afin de savoir se positionner.
Depuis ces époques, ce sont d’autres forces, notamment occidentale, dont la domination est la plus visible, qui font de la géopolitique et de la géostratégie à la place de l’Afrique et des Africains. Et ces forces le font dans un sens qui ne va que dans le sens de leurs intérêts et non des nôtres.
C’est pourquoi les Africains pensent le monde à travers la définition et l’ordre eurocentrés que lui donne l’Occident triomphant, mais n’ont plus su la place réelle de l’Afrique dans ce monde. Ils se sont habitués à penser leur continent à travers les propagandes découlant de géostratégie et de géopolitique que d’autres ont mis au point pour eux, et leur assènent à travers leurs puissants médias. Il est possible de regrouper ces propagandes en 2 principales :
La première est la propagande de l’Afrique sans histoire, donc sans culture, et sans civilisations
C’est l’idée que l’Afrique est un continent n’ayant jamais contribué historiquement à la marche du monde, n’ayant ni savoirs ni civilisations endogènes et n’ayant rien apporté à l’humanité. Cela, du fait de l’infériorité naturelle présumée de l’homme et la femme noirs. Du fait de son passé inexistent, l’Afrique serait ainsi sans présent et même sans avenir. C’est cette propagande qui fut à l’origine de la mission dite civilisatrice mise au point par l’Occident durant la colonisation.
Cette mission civilisatrice c’est l’idée que puisque l’Afrique n’a pas d’histoire, il faut donc l’aider et la civiliser, lui donner une histoire, une culture, une religion, des institutions, des armées, donner des noms aux régions, aux populations, et lui apporter continuellement tout ce dont elle a besoin pour la tirer du néant d’où elle se trouve et l’amener vers le progrès.
La deuxième propagande est économique
L’Afrique, continent connu comme possesseur de nombreuses matières premières stratégiques, a l’unique vocation de fournir en ressources et en matières premières les autres économies du monde, ainsi que leurs multinationales qui se sont implantées sur son sol durant les époques coloniales. Ceci sous prétexte d’aider les nouveaux pays africains indépendants à décoller économiquement. Voilà pourquoi les pays africains sont connus dans le monde comme premiers producteurs de toutes sortes de matières premières.
Les mécanismes mis en place autour de cette définition font de l’Afrique un continent pauvre au bas de toutes les formes d’indices économiques (PIB, PNB, IDH, PPTE, etc…) fixées par l’économie mondiale dominée jusqu’à récemment par l’Occident et sa doctrine majeure : le capitalisme. Et les médias internationaux et certaines ONG sont les relais visuels de ces indices infériorisants.
En vertu de cette idée, il faut donc continuer à aider économiquement comme à l’époque coloniale l’Afrique en lui fournissant continuellement tout ce dont elle a besoin. C’est tout ceci qui justifie les aides sanitaires, les aides économiques des réseaux mondialisés (FMI, Banque Mondiale, etc…)
Quel est le but final de toutes ces propagandes ?
Eh bien c’est Cheikh Anta Diop qui nous l’expliquait lors d’une conférence donnée à Niamey au Niger en 1984 : « Il faut savoir que l’adversaire vous tue intellectuellement, il vous tue moralement, avant de vous tuer physiquement. Mais c’est de cette manière que l’on a supprimé des groupes entiers. On vous nie en tant qu’être moral, on vous nie en tant qu’être culturel. On ferme les yeux, on ne voit pas les évidences. On compte sur votre complexe, sur votre aliénation, sur le conditionnement, les réflexes de subordination et sur tant de facteurs de ce genre. Et si nous ne savons pas nous émanciper d’une telle situation par nos propres moyens mais il n’y a pas de salut… nous menons et on mène contre nous le combat le plus violent. Plus violent même que celui qui a conduit à la disparition de certaines espèces. Et il faut justement que votre sagacité intellectuelle aille jusque là »
Diop fait clairement allusion au fait que le but final de toute cette propagande c’est de voir l’Africain disparaitre tôt ou tard de la surface de la terre. Jean Marie Adiaffi dans son ouvrage La Carte d’Identité ajoute : « Celui qui veut assassiner un peuple, détruira son âme, profanera ses croyances, ses religions, niera sa culture et son histoire. »
Ainsi présenter l’Afrique aux yeux du monde comme un continent de bons à rien, d’éternels assistés, n’ayant rien créé, comme des gens qui ont tout le temps besoin d’être aidés économiquement, etc… c’est présenter les Africains comme inutiles et sans intérêts pour le monde et ainsi préparer le monde à accepter leur disparition tôt ou tard. En effet, que fait-on de quelque chose d’inutile et sans intérêt ? eh bien on s’en débarrasse.
Le but final est donc le suivant : voir l’Africain disparaitre ou devenir minoritaire sur la terre d’Afrique afin que le territoire africain et tous ses potentiels soient récupérés au profit d’autres nations.
Est-ce une idée farfelue ou purement conspirationniste de dire qu’on veut éliminer les Africains ?
L’histoire montre que l’Occident par exemple, avec des stratégies plus ou moins similaires, a réussi à faire disparaitre les Indiens d’Amérique, surtout en Amérique du nord, pour prendre leurs terres et leurs biens. C’est ce qui fait qu’aujourd’hui les Indiens sont devenus des minorités sur leurs propres terres et vivent dans des réserves.
L’exemple de l’Australie avec la disparition des Noirs aborigènes pour leur remplacement par des australiens occidentaux sont aussi là pour prouver que les projets visant à faire disparaitre des populations de la surface de la Terre, ne sont pas des leurres ou des vues de l’esprit, mais existent bien et ont déjà eu des résultats.
Cela de manière certaine a été tenté en Afrique du sud même, avec les colons hollandais de l’Apartheid et le projet Coast dirigé par le Dr Wouter Basson (surnommé docteur la Mort), cherchant à développer des armes bactériologiques afin d’exterminer les Noirs autochtones.
Des témoignages de plus en plus insistants et sérieux laissent même à penser que le VIH, initialement endémique chez les homosexuels aux États-Unis, a été introduit en Afrique par l’Afrique du sud comme arme bactériologique pendant l’Apartheid. Ceci expliquerait pourquoi l’Afrique du sud et les pays voisins sont, aujourd’hui encore, les plus touchés au monde. Les plus de 15 millions de morts du SIDA en Afrique et la dégradation terrible de l’image de l’Afrique qu’il a engendrée, serait donc le résultat d’une guerre bactériologique.
Mis à part l’Occident, le monde arabe – deuxième force contre laquelle l’Afrique est en lutte – cherche aussi à s’accaparer notre espace, d’où les actes de terreur, visant à éliminer les Noirs en Mauritanie et au Soudan notamment.
Il faut donc que les choses soient dites : nous sommes en lutte pour notre survie. Voilà ce qui se joue contre nous.
C’est pourquoi Cheikh Anta Diop, si juste et jamais extrémiste dans ses analyses, disait « nous menons et on mène contre nous le combat le plus violent. Plus violent même que celui qui a conduit à la disparition de certaines espèces. Et il faut justement que votre sagacité intellectuelle aille jusque-là ».
Quelles sont les raisons pour lesquelles des forces étrangères souhaitent la disparition des Noirs ?
La première raison est la richesse de l’Afrique en termes de ressources naturelles, minières
L’Afrique est très riche en ressources naturelles, certainement la terre la plus riche du monde. C’est ce riche potentiel africain qui a été développé par les Noirs en Egypte, pour bâtir la plus grande civilisation de tous les temps, la civilisation pharaonique, qui a prospéré et dominé le monde des millénaires durant, et qui a fait de l’image du Pharaon, celle du souverain le plus puissant de l’univers.
Ce même potentiel a ensuite été exploité à l’époque glorieuse des empires. Cheikh Anta Diop, dans l’Afrique noire précoloniale, page 16, dit ainsi en rapport avec cette période que l’Afrique était caractérisée par « l’abondance des ressources économiques et la richesse extraordinaire, légendaire ». L’Afrique était avant son écrasement par les esclavagistes européens, probablement le continent le plus riche au monde.
Toute cette renommée de la richesse de l’Afrique s’est répandue en Europe et c’est ce qui a poussé les Européens à arriver en Afrique au 15e siècle. Et depuis, la prise de controle total de notre continent est devenue capitale pour l’hégémonie occidentale. Et voici quelques témoignages qui le prouvent :
« J’étais hier dans l’East-End (quartier ouvrier de Londres), et j’ai assisté à une réunion de sans-travail. J’y ai entendu des discours forcenés. Ce n’était qu’un cri. Du pain ! Du pain ! Revivant toute la scène en rentrant chez moi, je me sentis encore plus convaincu qu’avant de l’importance de l’impérialisme… L’idée qui me tient le plus à coeur, c’est la solution au problème social : pour sauver les quarante millions d’habitants du Royaume-Uni d’une guerre civile meurtrière, nous les colonisateurs, devons conquérir des terres nouvelles afin d’y installer l’excédent de notre population, d’y trouver de nouveaux débouchés pour les produits de nos fabriques et de nos mines. L’Empire, ai-je toujours dit, est une question de ventre. Si vous voulez éviter la guerre civile, il faut devenir impérialiste. » Cécil Rhodes, principale figure de la brutale colonisation britannique en Afrique australe, extrait du journal Neue Zeit, 1898 (cité par Lénine, L’impérialisme, stade suprême du capitalisme (1916)).
« La colonisation est pour la France une question de vie ou de mort : ou la France deviendra une grande puissance africaine, ou elle ne sera dans un siècle ou deux qu’une puissance européenne secondaire ; elle comptera dans le monde, à peu près comme la Grèce ou la Roumanie compte en Europe. » De la colonisation chez les peuples modernes (2e édition revue. corrigée. et augmentée.) par M. Paul Leroy-Beaulieu, 1882
Houphouët Boigny, premier président de la Côte d’Ivoire, disait ainsi : « Qui aura l’Afrique dominera le monde. C’est une vérité. Parce que qui aura l’Afrique, sera maitre des matières premières dans le monde. Soit qu’il valorise ces matières pour son économie, ou soit qu’il empêche que ces matières premières parviennent aux camps adverses. »
La deuxième raison pour laquelle il faudrait faire disparaitre les Africains est le poids de l’histoire
C’est l’Afrique pharaonique qui a civilisé l’Asie, c’est-à-dire le Proche-Orient, l’Arabie, la Perse, l’Inde. C’est encore elle et son héritage qui furent à l’origine des civilisations de l’Amérique ancienne (Olmèque, Maya, Inca). Enfin c’est aussi elle qui a civilisé l’Europe (Grèce, Rome). Ce sont les Noirs du Maghreb dits Maures, qui avec les Arabes, ont bien après recivilisé l’Europe du Moyen-Age.
Pour des besoins hégémoniques, le reste du monde, l’Occident notamment, a réécrit l’histoire en effaçant complètement la contribution centrale des Africains. Ces propagandes historiques font partie des moyens de domination. Si la véritable histoire du monde est dévoilée, l’hégémonie risque bien de s’effondrer.
Faire disparaitre progressivement les Noirs serait donc pour toutes ces nations le moyen de faire taire à faire jamais ceux qui exposeraient leurs impostures et faire taire cette vérité qui est une menace vitale pour l’ordre actuel du monde.
L’Afrique a-t-elle des alliés naturels ?
Même s’il existe des collaborations entre Etats, aucune des nations étrangères se disant puissantes qui dit aider l’Afrique à évoluer ne l’aide réellement. Toutes ont le même objectif, c’est-à-dire mettre la main sur des ressources vitales et faire taire l’histoire, afin de dominer le monde. Aucune ne peut commettre la folie d’aider réellement un continent si riche et qui pourrait, mentalement, être infiniment dopé par la redécouverte de son passé d’unique civilisateur de la planète. Le continent retrouverait très rapidement comme dans l’antiquité le statut de puissance et pourrait reprendre sa domination qui a duré des millénaires.
C’est pourquoi quand l’Occident ment sur l’histoire du monde ou que Mr Sarkozy dit que l’Afrique n’est « jamais entré dans l’histoire », les Arabes, la Russie ou la Chine, pourtant des groupes adverses, ne disent rien. Dépendamment de leurs intérêts, ces nations ou blocs s’allient ou s’affrontent avec des positionnements stratégiques auxquels les Africains ne comprennent rien et dont ils sont les victimes sur le terrain, secouées, bouleversées, tuées dans des enjeux qui les dépassent.
On le voit par exemple dans des attaques terroristes sur le continent, où les terroristes islamistes ont souvent des liens avec le monde arabe, et reçoivent vraisemblablement des armes venues de l’Occident.
L’Occident et l’URSS se sont ainsi affrontés sur le sol africain pendant la guerre froide (assassinat de Lumumba, guerres d’indépendances), la France contre la Grande-Bretagne pendant la guerre du Biafra au Nigeria, les États-Unis contre la France pendant le génocide rwandais, l’Occident contre la Chine aujourd’hui. L’Afrique a su quelquefois tirer profit de ces querelles mais il faut le dire clairement : nous n’avons pas d’alliés naturels. Quand des Africains disent que la Chine ou la Russie sont nos amis, c’est beaucoup de naïveté.
La Chine affiche aujourd’hui clairement son intention de diriger le monde et compte pour ce faire avoir accès aux ressources capitales de l’Afrique. C’est pourquoi elle investit massivement le continent aujourd’hui avec des partenariats et des bases militaires. Cette montée de la Chine et l’apparition d’un monde multipolaire entraîne un déclin de l’Occident. La Chine est chez nous uniquement pour ses intérêts.
L’Afrique est donc depuis l’antiquité centre du monde et au cœur des enjeux mondiaux à tous les niveaux, de par son histoire, de par ses ressources naturelles. Voilà pourquoi toutes ces nations qui cherchent à avoir le leadership du monde, mêmes lorsqu’elles se disputent entre elles, sont toutefois ensemble quand il s’agit de freiner la réelle évolution de l’Afrique.
Cette situation fait écho à la prière à Dieu de Ramessou Maryimana (Ramsès II) lors de la bataille de Kadesh en Syrie où il disait, en difficulté sur le champ de bataille « les nations se sont encore coalisées contre nous, pour nuire aux Kamits (Noirs) et voler leurs richesses, nous sommes seuls, nul n’est à nos cotés ». 3200 ans après, rien n’a changé.
Comment l’Afrique fait face à la situation ?
Les Africains résistent tant bien que mal face aux desseins macabres qui leur sont promis. La première résistance est démographique. L’esclavage et la colonisation ont réduit de 78 à 84% la population subsaharienne. Vers 1930 il n’y avait que 127 millions de personnes. Malgré les guerres et maladies, le climat général de paix et le souci culturel de reproduction ont permis de multiplier la population par 5 de 1960 à 2017.
Bien que comptant aujourd’hui 1 milliard de personnes, l’Afrique subsaharienne et ses 25 millions de Km2 reste sous-peuplée avec 40 habitants au Km2, contrairement à ce que disent les propagandes étrangères qui veulent nous forcer à réduire notre natalité.
Les dirigeants occidentaux comme Mr Sarkozy, Mr Macron ou le prince William ne luttent pas ouvertement contre notre démographie pour freiner l’immigration ou le réchauffement climatique comme ils le disent. Ce sont eux les pollueurs avec leur mode de vie hyperconsumériste et il leur suffit de nous laisser prospérer chez nous pour arrêter l’immigration. Ils luttent contre notre démographie parce que ça détruit l’espoir que nous disparaitrons tôt ou tard et cela fait de nous une force en devenir, alors que leurs populations déclinent et leurs forces d’autant.
La deuxième résistance est linguistique. Si notre spiritualité ancestrale, du fait de sa diabolisation par les autorités musulmanes et chrétiennes, reste encore confidentielle, les langues africaines, malgré ce qu’on croit, sont en expansion, ceci en raison de l’augmentation démographique et du fait que près de 60 pourcent des Africains vivent dans les villages.
La troisième résistance est historiographique. Les Noirs sont de plus en plus nombreux – grâce aux travaux de chercheurs dans la continuité de Cheikh Anta Diop – à être irrémédiablement convaincus que les Egyptiens étaient noirs et étaient leurs ancêtres, à connaitre les grandes lignes de leur passé et à se libérer de l’éducation coloniale aliénante.
La quatrième résistance est économique. Si le continent demeure le moins avancé du monde et peu industrialisé, la classe moyenne grandit néanmoins et des villes sortent de terre.
Comment l’Afrique doit donc se positionner stratégiquement sur la scène mondiale ?
Pour assurer leur survie, les Noirs doivent d’abord réaliser l’union des seuls alliés naturels qu’ils ont, c’est-à-dire eux-mêmes. Seul un Etat fédéral africain regroupant tous les pays noirs d’Afrique, permettra aux Noirs d’être en capacité d’émerger comme un bloc contrant les superpuissances actuelles, de se défendre et assurer leur survie, de contrôler seuls leurs ressources stratégiques qui n’appartiennent qu’à eux seuls et que Dieu a mises dans leur sol, de mettre en valeur tous leurs potentiels et de se développer effectivement.
Avec 25 millions de Km2 et des ressources fabuleuses, on entrevoit la puissance absolument phénoménale et potentiellement inégalée d’un tel Etat.
Les Africains des Amériques sont amenés à être, là où ils sont, intégrés entièrement à cette structure étatique. Les pays noirs des Antilles notamment devraient s’orienter vers un Etat fédéral qui entretiendra des rapports très étroits avec l’Afrique fédérale. Là où les Noirs sont minoritaires, ils devront avoir les moyens de défendre les intérêts de l’Afrique, aussi bien que les communautés juives défendent ceux d’Israël dans le monde.
L’Afrique devra aussi apprendre à jouer des divergences entre les grandes puissances pour avancer ses seuls intérêts, tout en retenant très froidement le fait qu’elle n’a aucun ami.
Quel serait le but à terme sur le monde d’une superpuissance noire ? Sommes-nous amenés à piller, à être des prédateurs, des menteurs, des esclavagistes, des génocidaires, des pollueurs nous aussi ? Partout où nos glorieux ancêtres égyptiens sont allés, ils ont rependu la civilisation, son idéal pacifiste de vérité et justice (Maât) et son but ultime qui est celui de perpétuer la vie (Ankh). Ils n’ont pas commis de génocide, ils n’ont pas mis de peuples en esclavage, ils n’ont pas pollué. Ils ont été les guides de l’humanité dans la voie de la civilisation.
Face aux défis majeurs que représentent le capitalisme et le réchauffement climatique qui sont en train d’amener la vie sur Terre à son extinction, l’Afrique devra répondre en guidant l’humanité vers sa valeur ultime qu’est la préservation de la vie, et elle fera cela à travers Maât.
Hotep !
Par : Lisapo ya Kama © (Tous droits réservés. Toute reproduction de cet article est interdite sans l’autorisation de Lisapo ya Kama)
Notes :
Cheikh Anta Diop, Conférence à Niamey en 1984,
Cheikh Anta Diop, Alerte sous les tropiques
Jean Marie Adiaffi, La carte d’identité
Jean Phillipe Omotunde, Hymnes et prières Kamits
https://www.monde-diplomatique.fr/mav/51/RAMONET/55583
https://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/lavenir-cest-lafrique-1149300
https://www.journaldemontreal.com/2019/06/12/lafrique-lavenir-du-monde