La science a confirmé que l’humanité toute entière, depuis les australopithèques jusqu’aux Homo Sapiens (c’est-à-dire l’humain moderne existant partout sur la planète) est incontestablement sortie de l’Afrique. Autrement dit les premiers êtres humains sur cette terre étaient Africains et noirs.
Puisque grâce à la science il est admis aujourd’hui que les différentes variétés humaines (blancs, asiatiques, etc…) sont toutes issues de la femme et l’homme noirs, et que leur existence est due à la sortie de ceux-ci de l’espace africain Alors qu’est-ce qu’ont fait les Noirs en Afrique avant d’en sortir ? Ont-t-ils passé leurs journées ou des millénaires à se balancer de lianes en lianes ? A jouer ? A manger ? Ou encore à dormir ? Ou encore à copuler à tout va ?
A ces questions beaucoup peinent à trouver des réponses car ils sont victimes de la désinformation et du lavage de cerveau orchestré par l’Occident, qui a cherché par tous les moyens à nier le passé historique de l’Afrique, jetant ainsi l’opprobre sur les Africains et toutes les personnes d’ascendance africaine de par le monde. Mais si l’Africain n’avait réellement rien fait, comment aurait-il fait pour vivre, se nourrir, se soigner, etc… depuis la nuit des temps jusqu’à aujourd’hui?
S’il est admis que l’Afrique est le berceau de l’humanité, il est donc logique et incontestable que l’Afrique soit le berceau des premières formes de civilisations. Les points de vue selon lesquels les Africains seraient des êtres inférieurs, frustres et sauvages n’ayant rien apporté à l’humanité ou encore n’étant pas entrés dans l’histoire ne relèvent que de l’ignorance, parfois consciente, et de l’idéologie la plus pure.
Ce sont donc des points de vue gratuits, faux, négrophobes, racistes, dénués de tout sens, sans fondements scientifiques et sans preuves tangibles, donc sans intérêt pour la science, la recherche et pour la vérité historique et factuelle.
Pour pouvoir survivre et mener une vie décente l’Homme dès son apparition en Afrique a dû faire face à de nombreux défis, comme celui de comprendre son environnement, arriver à le maîtriser, s’organiser face aux dangers dont il pouvait être la victime, vivre avec tout ce que cela comporte comme difficultés.
Pour cela il fallait dompter les animaux, chasser pour se nourrir, maîtriser le feu, construire sa maison, connaitre des remèdes pour se soigner, etc. Sa survie en dépendait, surtout à cause de la nature luxuriante africaine et des animaux sauvages existant déjà à des temps très reculés.
Cela signifie donc qu’il devait rapidement faire des recherches et des découvertes afin de pouvoir résoudre ses problèmes pratiques quotidiens. Pendant ce temps où l’homme n’était pas encore sorti d’Afrique le reste de la terre était vide d’êtres humains modernes.
Les premières réflexions humaines, pensées, et formes… en d’autres termes, les premières formes de sociétés et de civilisation humaines viennent d’Afrique. Sachant que les autres phénotypes sont nés grâce à la sortie des premiers humains de leur espace africain, il est logique d’affirmer que tant que l’homme n’était pas sorti d’Afrique, les premiers faits de civilisation étaient d’abord en Afrique et nulle par ailleurs, ce qui ne pouvait être autrement.
Lorsque cet humain va sortir de l’Afrique, il emportera ses savoirs avec lui et essayera de recréer son environnement sur la base de ses connaissances et ses découvertes originelles. C’est ce qui va faire apparaître les premiers faits de civilisations préhistoriques et historiques sur les autres continents plus tard.
Depuis les australopithèques, l’homme n’a cessé de chercher, de découvrir, etc. d’inventer, etc… et cette chaîne ininterrompue d’inventions, de découvertes et d’améliorations qui a commencé à l’aube des temps avec les australopithèques s’est poursuivie jusqu’à l’homo sapiens (humain actuel).
Dans cet article, nous laisserons les découvertes des humains préhistoriques anciens (australopithèques, homo habilis, homo erectus, etc..), pour nous concentrer sur les innovations technologiques et les plus anciens faits de civilisation des plus anciens hommes modernes apparus en Afrique il y a 300 000 ans.
Les plus anciens signes de comportements élaborés de l’homme moderne viennent d’Afrique. Le professeur W. Curtis Marean et son équipe ont découvert en 2007, dans une série de grottes préhistoriques du site de Pinnacle Point, près de Mossel Bay en Afrique du Sud, des coquillages et d’autres artefacts remontant de -164 0000 à -174 000 ans.
Selon les études faites sur la base des découvertes, les hommes de Pinnacle Point faisaient déjà la pêche à cette époque. Ils ramassaient leurs coquillages sur le littoral à environ 5 ou 10 km de la grotte pour revenir les consommer à l’intérieur. Quant aux 57 hématites recueillies dans la grotte, certaines d’entre elles étaient vraisemblablement utilisées pour se peindre le corps, ce qui confirme le niveau d’évolution de ces femmes et hommes modernes. Ils faisaient déjà des formes de maquillages esthétiques.
Les ruines des plus anciennes traces de ville construite par l’humain moderne se situent à Mpumalanga, en Afrique du Sud actuelle. Les ruines ressemblent beaucoup au style architectural qu’on retrouve plus tard à Grand Zimbabwe. Elles sont datées d’environ 150 000 ans à 200 000 ans. L’astronome Bill Hollenbach situe l’âge du site à 150 000 ans. J. Heine et M. Tellinger estiment que le site date au minimum de 75 000 ans. Toutes ces datations, basées sur l’erosion de la pierre, nécessitent encore confirmation.
Ces informations montreraient que les Africains vivaient déjà dans des villes depuis des millénaires, et avaient déjà mis en place l’architecture en pierre et travaillaient déjà la pierre.
Sur une des parois du site de Mpumalanga, se situe la plus ancienne représentation de la Croix Ankh et du symbole solaire attestés dans l’histoire. Or ces symboles sont des symboles de la spiritualité, qu’on retrouvera plusieurs millénaires plus tard dans la vallée du Nil et la célèbre civilisation égyptienne. La spiritualité était donc déjà connue par les Africains depuis ces époques.
Certains chercheurs évoquent aussi la présence sur ce site de pierres mégalithiques levées et orientées par rapport aux mouvements des astres, evoquant déjà la possibilité de l’existence d’un calendrier astronomique sur le site, calendrier que ces chercheurs appellent « calendrier d’Adam » en raison de son ancienneté.
Les recherches situent les débuts de l’art pariétal en Afrique, plus précisément avec la découverte sur le site de Blombos en Afrique du Sud des premiers vestiges, outils, des premières peintures rupestres et des dessins divers dans les grottes ou sur les pierres.
Ainsi les plus anciens colorants fabriqués par l’homme pour réaliser des peintures rupestres et l’art pariétal ont été trouvés dans cette grotte de Blombos et sont datés à 100 000 ans. Des graphismes et des dessins constitués de formes géométriques (triangles, etc..) ont été aussi trouvés dans la grotte de Blombos et sont les plus vieux connus dans l’histoire de l’humanité. Ils sont datés d’environ 75 000 ans avant l’ère actuelle, donc bien avant la grotte de Chauvet en France par exemple. Des découvertes similaires ont été faites à la grotte du Porc-Épic en Ethiopie.
Les premiers humains modernes à avoir quitté l’Afrique sont partis de l’Afrique habillés. C’est ce que révèle l’étude de trois chercheurs, à savoir Ralf Kittler, Manfred Kayser et Mark Stoneking du Max Planck Institut for Evolutionary Anthropology de Leipzig en Allemagne. Ils ont publié un important article intitulé Molecular Evolution of Pediculus humanus and Origin of Clothing : l’évolution moléculaire du Pediculus humanus et l’origine du vêtement.
Ces scientifiques en étudiant l’ADN des poux qui vivent généralement sur les êtres humains, ont déterminé le lieu et la période d’apparition du vêtement dans l’histoire de l’humanité.
Le groupe de chercheurs a montré qu’il existe deux variétés de poux qui séjournent spécifiquement sur l’homme. Ce sont les poux de la tête (Pediculus humanus capitis) et les poux du corps (Pediculus humanus corporis). Les poux de la tête vivent et se nourrissent exclusivement dans le cuir chevelu alors que les poux du corps se nourrissent sur le corps humain et vivent dans les vêtements.
Les scientifiques montrent que cette différence existant entre les poux de la tête et les poux du corps s’est faite quand les hommes ont commencé à fabriquer et à porter des vêtements.
Les résultats de cette étude sur les variétés de poux montrent l’origine africaine des poux humains. Cette origine se situerait en Afrique autour de -72000 ± 42000 ans avant. Les scientifiques démontrent ainsi que l’africain est le premier à fabriquer et à porter des vêtements. Ces scientifiques en faisant le lien entre l’invention du vêtement et l’expansion de l’humain sur la planète montrent que cette invention (le vêtement) est une des choses qui a permis à la femme et l’homme de survivre – en se couvrant par exemple – lorsqu’ils sont sortis d’Afrique pour aller peupler la planète.
L’Afrique est aussi considérée comme le berceau des mathématiques
L’Os de Lebombo découvert entre l’Afrique du Sud et eSwatini (ancien Swaziland) en est la preuve. L’os de Lebombo est daté d’environ 37 000 ans avant l’ère actuelle. Selon les scientifiques, il pourrait s’agir d’un calendrier lunaire, spécifiant le nombre de jours d’une lunaison, similaire dans son principe aux encoches calendaires utilisées aujourd’hui encore par les San de Namibie.
C’est la première trace visible de l’émergence de calculs mathématiques dans l’histoire de l’humanité, comme en témoigne le chercheur Richard Mankiewicz dans son livre L’histoire des mathématiques – Paris, Seuil 2001, page 10:« Le plus ancien témoignage de calcul numérique a été exhumé au Swaziland en Afrique Australe. Il date d’environ 35 000 ans av. J. C. et consiste en un péroné de babouin portant 29 encoches nettement visibles ».
La découverte d’un os appelé Os d’Ishango ou Bâton d’Ishango par l’archéologue belge Jean de Heinzelin de Braucourt a confirmé de facon certaine l’Afrique comme berceau des mathématiques. Cet archéologue à découvert cet os long de 10,2 cm en 1950 au bord du lac Édouard ou Louta N’Zighé dans la région d’Ishango en République Démocratique du Congo actuelle, près de l’Ouganda.
Cet os présente des entailles et des signes faits volontairement par des hommes. Le positionnement des entailles a permis aux scientifiques d’identifier là encore les premiers signes de calculs, donc de réflexion mathématique dans l’histoire de l’humanité. L’os d’Ishango est daté d’environ 25 000 ans avant l’ère actuelle. Cet os est conservé aujourd’hui à l’Institut Royal des Sciences Naturelles de Belgique.
L’industrie microlithique, c’est-à-dire l’âge de la pierre taillée débute en Afrique du Sud vers 50 000 avant J. C. En Europe occidentale, les plus vieilles industries microlithiques ne vont pas au-delà des 10 000 ans. C’est ce que confirme le professeur Denis Vialou (Institut de paléontologie humaine de Paris) dans le journal Le Monde du 16 janvier 2002 :
« Si ces dates sont confirmées, ces traces qui constituent une importante découverte, ne m’étonnent pas. Les industries microlithiques semblent en effet plus vieilles que leurs homologues européennes. Certaines en Afrique du sud, remontent a 40000 ou 50000 ans avant notre ère alors qu’en Europe occidentale, les plus vieilles ne vont guère au delà des 10000 ans. »
La première trace certaine de l’existence et de la maitrise de l’agriculture nous vient de la Nubie. Grace aux travaux de Fred Wendorf, professeur d’anthropologie à l’université de Dallas (Etats Unis), il est acquis aujourd’hui qu’il y a au moins 14000 ans, la femme et l’homme africains étaient les premiers qui maîtrisaient l’agriculture et ses techniques.
Le même professeur Fred Wendorf nous montre grâce à ses travaux suite à ses découvertes en 1973 les premières villes urbanisées, développées et bien constituées dans la vallée du Nil dans le sud, plus précisément dans la région de Nabta Playa, à l’ouest d’Abou Simbel (frontière soudano-égyptienne). Ces villes sont datées d’au moins 9000 ans avant l’ère actuelle.
Ça signifie qu’il y a au moins 11 000 ans, les Africains avaient parachevé le processus du tracé, du développement et de l’urbanisation des villes, processus dont les premières ébauches apparaissent avec le site de Mpumalanga en Afrique du Sud.
Puisque ces villes très urbanisées dont il est question ici se trouvaient dans la vallée du Nil, et compte tenu du temps qui fut mis pour les construire, on se rend compte que la civilisation de la vallée du Nil est bien plus ancienne que les dates officielles qui sont généralement données.
Toutes ces connaissances accumulées, développées et approfondies sur des millénaires, ont permis à l’Afrique d’avoir tous les éléments de la civilisation avant les autres peuples et d’être la première à entrer dans l’histoire et à bâtir des civilisations. La plupart des scientifiques s’accordent pour dire que l’histoire commence avec la naissance de l’écriture.
Si tel est le cas, c’est encore l’Afrique qui fut la première à entrer dans l’histoire car la première écriture au monde vient d’Afrique et ne vient pas de Mésopotamie, comme l’a montré l’allemand Gunther Dreyer dans ses travaux. Le professeur Gunther Dreyer a mené des fouilles à 400 km au sud du Caire (Egypte Actuelle) en 1998, fouilles qui ont permis de montrer que la première et la plus ancienne écriture connue dans l’histoire vient de la vallée du Nil et date d’au moins 3400 ans av JC.
Ce professeur disait dans une dépêche de l’agence Reuters du 15 décembre 1998 que : « L’écriture égyptienne était bien plus avancée que celle de la Mésopotamie qui à l’époque n’était pas encore habitée par les Sumériens « .
Gunther Dreyer dit ici qu’au moment où l’écriture est attestée dans la Vallée du Nil, la Mésopotamie n’est même pas encore habitée par les Sumériens, premiers civilisateurs de la Mésopotamie.
Toutes ces informations nous montrent que la civilisation et l’histoire n’ont pas commencé avec l’Europe, n’ont pas commencé avec l’Asie, et n’ont pas commencé avec la Mésopotamie et les Sumériens, car dans toutes ces régions (Europe, Asie, etc..) il n’y a aucune invention ou aucun fait fondamental de civilisation qui soit plus vieux que les faits de civilisation trouvés en Afrique.
Dire donc comme le font les falsificateurs que telle ou telle chose a commencé ou est apparue en Mésopotamie, ça n’a aucun sens, puisque avant que la femme et l’homme n’aillent peupler la Mésopotamie pour aller créer là-bas ceci ou cela, ils habitaient déjà l’Afrique et c’est en Afrique qu’ils créaient déjà des faits de civilisations.
Ces données scientifiques attestant que l’Afrique est l’endroit où la civilisation est née, sont confirmées par nombreux chercheurs et auteurs de l’antiquité. Prenons par exemple le cas des auteurs grecs. Ces auteurs ont laissé à la postérité plusieurs écrits qui montrent qu’ils ont voyagé dans le monde de leur époque et ont connus plusieurs régions et peuples dans l’antiquité. Les Africains avec lesquels les grecs sont entrés en contact sont principalement les Africains de la vallée du Nil, c’est-à-dire les égyptiens et les soudanais.
Voyons un exemple de ce que les grecs disent au sujet de l’Afrique
« Les Éthiopiens sont les premiers de tous les hommes, et que les preuves en sont évidentes. D’abord, tout le monde étant à peu près d’accord qu’ils ne sont pas venus de l’étranger, et qu’ils sont nés dans le pays même, on peut, à juste titre, les appeler Autochtones ; ensuite il paraît manifeste pour tous que les hommes qui habitent le Midi sont probablement sortis les premiers du sein de la terre. Car la chaleur du soleil séchant la terre humide et la rendant propre à la génération des animaux, il est vraisemblable que la région la plus voisine du soleil a été la première peuplée d’êtres vivants. » Diodore de Sicile, livre 3, 2
Avant toutes choses rappelons ici que le mot « éthiopien » veut dire visage brulé (donc visage noir en grec) et était un mot utilisé autrefois par les grecs pour désigner les populations noires. Le mot Ethiopie n’avait rien à l’origine à avoir avec ce pays qu’on appelle l’Ethiopie actuellement. Par Ethiopie, les grecs anciens désignaient donc la terre des visages brulés, c’est-à-dire l’Afrique. Les grecs en disant que « Les Éthiopiens sont les premiers de tous les hommes » disaient donc que notre continent est le berceau de l’humanité.
« la plupart des coutumes égyptiennes sont d’origine éthiopienne.. » Diodore de Sicile, Bibliothèque historique, 3, 2
Ainsi la culture et les habitants de l’Égypte viennent de l’Ethiopie, c’est-à-dire de notre continent qu’on appelle l’Afrique aujourd’hui.
« C’est en Égypte à mon avis, que la géométrie fut inventée, et c’est de là qu’elle vint en Grèce. » Hérodote, Livre II, 109
« les Égyptiens avaient inventé les premiers l’année, et qu’ils l’avaient distribuée en douze parties, d’après la connaissance qu’ils avaient des astres. »Hérodote, Livre II, 4
« Les Éthiopiens ont les premiers enseigné aux hommes à vénérer les divinités, à leur offrir des sacrifices, à faire des pompes, des solennités sacrées et d’autres cérémonies, par lesquelles les hommes pratiquent le culte divin. Aussi sont-ils partout célèbres pour leur piété ; et leurs sacrifices paraissent être les plus agréables à la divinité. »Diodore de Sicile, Livre3, 2
« la sculpture et l’écriture ont pris naissance chez les Éthiopiens. »Diodore de Sicile, Livre3, 2
« Les Égyptiens sont les premiers à avoir énoncé cette doctrine, que l’âme de l’homme est immortelle »Hérodote Livre II, 123
Ces écrits laissés par les auteurs grecs, montrent que les grecs, bien que connaissant plusieurs peuples dans l’antiquité n’ont pas dit que ces peuples qui étaient en Mésopotamie, etc…sont à l’ origine de la civilisation.
Les écrits grecs insistent pour dire que parmi tous ces peuples, ce sont les Africains qu’ils ont vu en visitant la vallée du Nil, qui sont les premiers à avoir fait ou inventé ceci, cela, etc…. et les grecs n’utilisent pas le terme de premiers par hasard. S’ils disent premiers, c’est parce qu’ils considéraient que les Africains, dont faisaient partie les égyptiens qu’ils avaient vus, étaient les premiers à avoir inventé les éléments de la civilisation (sculpture, écriture, spiritualité, calendrier, sciences, etc….) dans tous les domaines.
Ainsi c’est en Afrique que la civilisation et tous ses éléments a pris naissance, et que c’est de ce continent que la civilisation s’est répandue chez les autres peuples, ce qui est confirmé par les multiples travaux de recherche des savants. Voilà pourquoi le savant Cheikh Anta Diop nous a dit ceci :
« En disant que ce sont les ancêtres des Nègres, qui vivent aujourd’hui principalement en Afrique Noire, qui ont inventé les premiers les mathématiques, l’astronomie, le calendrier, les sciences en général , les arts, la religion, l’agriculture, l’organisation sociale, la médecine, l’écriture, les techniques, l’architecture (…) en disant tout cela on ne dit que la modeste et stricte vérité, que personne, à l’heure actuelle, ne peut réfuter par des arguments dignes de ce nom. » Cheikh Anta Diop, Nations Nègres et Culture, p. 401, Présence Africaine.
Cheikh Anta Diop dira encore plus tard que :« Le Nègre ignore que ses ancêtres, qui se sont adaptés aux conditions matérielles de la vallée du Nil, sont les plus anciens guides de l’humanité dans la voie de la civilisation ; que ce sont eux qui ont créé les Arts, la religion (en particulier le monothéisme), la littérature, les premiers systèmes philosophiques, l’écriture, les sciences exactes (physique, mathématiques, mécanique, astronomie, calendrier…), la médecine, l’architecture, l’agriculture, etc. à une époque où le reste de la Terre (Asie, Europe : Grèce, Rome…) était plongé dans la barbarie. » Cheikh Anta Diop, Alerte sous les tropiques, p. 48, Présence Africaine
Avant la naissance et l’existence de la civilisation en Grèce, à Rome ou en Mésopotamie, etc… les Africains étaient les premiers à avoir inventé les éléments de la civilisation (sculpture, écriture, spiritualité, calendrier, sciences, architecture, villes, etc….) dans tous les domaines.
L’Afrique est donc le berceau de la civilisation, car la civilisation est créée par l’humain et l’Afrique est le berceau de l’humanité. Ainsi, la Grèce n’est pas le berceau de la civilisation, ni l’Europe, ni l’Orient, ni la Mésopotamie, etc… Seule l’Afrique est le berceau de la civilisation.
(*) : les dernières études montrent que l’Humain moderne est en réalité apparu il y a près de 300 000 ans.
Hotep !
Par : Lisapo ya Kama © (Tous droits réservés. Toute reproduction de cet article est interdite sans l’autorisation de Lisapo ya Kama)
Notes :
- – Early Human use of marine resources and pigment in South Africa during the Middle Pleistocene, article paru dans Nature. 449, 905-908.
- – Michael Tellinger, Adam’s Calendar, the oldest man made structure on Earth
- Molecular Evolution of Pediculus humanus and Origin of Clothing, article des savants Ralf Kittler, Manfred Kayser et Mark Stoneking du Max Planck Institut for Evolutionary Anthropology de Leipzig en Allemagne, article scientifique paru dans la Revue Current Biology Volume 13, Issue 16, p1414–1417, du 19 Aout 2003.
- – « Early Use of Pressure Flaking on Lithic Artifacts at Blombos Cave, South Africa, Article paru dans la revue scientifique Science.
- – A 100,000-Year-Old Ochre-Processing Workshop at Blombos Cave, South Africa, Article publié le 14 Octobre 2011 dans la Revue scientifique Science
- – CNRS
- – Richard Mankiewicz, L’histoire des mathématiques – Paris, Seuil 2001
- – Les os incisés d’Ishango font naître la numération en Afrique, Article tiré du journal Le Monde du 28 février 2007
- – La découverte de Blombos n’est pas une surprise pour certains chercheurs, Article tiré du Journal Le Monde du 16 Janvier 2002, page 24.
- – Fred Wendorf, Romuald Child et Associés, Holocene Settlement of the Egyptian Sahara. Volume I: The archeology of Nabta Playa
- – Fred Wendorf, Romuald Child et Associés, Holocene Settlement of the Egyptian Sahara, Vol. II: The pottery of Nabta Playa
- – Ankh, Revue d’Egyptologie et des Civilisations Africaines, Paris, Khepera, n°8/9, 1999-2000 ; Günter Dreyer, »Recent Discoveries at Abydos Cemetery U », in The Nile Delta in Transition: 4th-3rd millenium B.C., Tel Aviv, E.C. M. Van Den Brink Editor, 1992, pp. 293-299 ; V. David and R. Friedman, Egypt, Londres, British Museum Press, 1998, pp. 35-38.
- – Dépêche Reuters du 15 décembre 1998
- – Hérodote, Livre II
- – Diodore de Sicile Livre III
- – Cheikh Anta Diop, Nations Nègres et Culture
- – Cheikh Anta Diop, Alerte sous les tropiques